Ménages

Secteur des ménages

Objectif et perspective

Le secteur des comptes des ménages représente la façon dont les différents flux économiques sont combinés pour déterminer le revenu des ménages, et comment ce revenu est réparti entre consommation et épargne, dont une partie devient finalement un investissement.

Par souci de simplification, nous supposons que toute la valeur ajoutée créée par l’économie est transférée aux ménages, qui paient tous les impôts et taxes nationaux. En d’autres termes, nous ne considérons pas séparément qu’une partie de la valeur ajoutée est conservée par les entreprises, taxée par le gouvernement et finalement directement réinvestie. Ainsi, le comportement d’épargne-investissement des entreprises est assimilé à celui des ménages. Plus précisément, nous supposons que le comportement d’épargne et d’investissement des ménages est fondamentalement affecté par leur niveau de revenu et par le rendement moyen de l’investissement des activités productives.

Structure du modèle et principales hypothèses

Variables d’entrée exogènes

  • Transferts courants privés en pourcentage du PIB - Unités : Dmnl

  • Revenu privé des facteurs en pourcentage du PIB - Unités : Dmnl

Variables d’initialisation

Aucun

Détails du modèle

Le comportement d’épargne dans le secteur des ménages est représenté au niveau du percentile. Grâce à l’utilisation d’indices, les ménages sont séparés en percentiles dans le secteur de la distribution des revenus. Sur la base de cette classification, l’épargne dans le secteur des ménages est calculée séparément pour chaque percentile, ce qui est fondamental pour l’évaluation des tendances à long terme de la distribution des revenus.

Bien que nous considérions le retour sur investissement moyen comme un moteur de l’épargne, nous ne supposons pas que les ménages disposent d’une information parfaite sur le marché et anticipent correctement les conditions futures, en vue de satisfaire un ensemble de conditions d’optimisation. Nous supposons que le comportement d’épargne change graduellement, au fur et à mesure que le retour sur investissement change, et l’intensité de ce changement est basée sur des observations empiriques.

Notes et références

[1] Dynan, K.E., Skinner, J. & Zeldes, S.P. (2004). Do The Rich Save More?. Journal of Political Economy, 112: 397-444.

Keynes, J.M. (1936). The General Theory of Employment, Interest and Money/ New York and London: Harcourt, Brace and Co.

Stiglitz, J.E. (1969). Distribution of Income and Wealth Among Individuals. Econometrica, 37(3): 382-397

[2] Arrow, K.J. (1964). Optimal capital policy, the cost of capital, and myopic decision rules. Annals of the Institute of Statistical Mathematics, 16(1): 21-30.