Finance

Secteur financier

Objectif et perspective

Le secteur financier représente quelques indicateurs financiers sélectionnés qui sont pertinents pour le développement à long terme d’un pays. Plus précisément, le secteur décrit comment l’épargne est allouée à l’investissement et comment les besoins de financement du gouvernement sont satisfaits par des financements nationaux et étrangers. Les mécanismes d’accumulation de la dette publique étrangère et intérieure, le stock de réserves internationales brutes et l’investissement privé sont également représentés.

Nous avons supposé que le système bancaire gère les réserves de manière à toujours garantir un certain nombre de mois de couverture des importations. Le niveau de réserves souhaité par le système bancaire représente le niveau de réserves implicitement visé par les autorités monétaires. La couverture des importations souhaitée est exogène, et représente le nombre idéal d’années pendant lesquelles les réserves internationales devraient garantir la couverture des importations. Ce niveau de couverture peut être modifié par l’utilisateur pour refléter différentes hypothèses de projections futures. Comme le niveau souhaité des réserves internationales brutes est établi en mois d’importation, à mesure que les importations augmentent, des réserves supplémentaires doivent être accumulées en tant que réserves. Une telle augmentation des réserves a un impact négatif sur le montant des ressources financières disponibles pour les investissements.

De même, le financement intérieur des administrations publiques, en absorbant une partie de l’épargne des ménages, réduit également le volume de l’investissement privé. En outre, le financement intérieur et le financement extérieur entraînent tous deux une augmentation du stock de la dette, qui entraîne à son tour un paiement plus élevé des intérêts.

Structure du modèle et principales hypothèses

  • Le système bancaire gère les réserves internationales de manière à maintenir une couverture donnée en mois d’importations [1]

Variables d’entrée exogènes

  • Variation de la dette intérieure provenant d’autres sources - Unités : Lcu/Année

  • Part de financement domestique - Unités : Dmnl

  • Variation de la dette extérieure provenant d’autres sources - Unités : Usd/Année

  • Ratio de couverture des importations - Unités : An

  • Taux d’intérêt sur la dette intérieure - Unités : Dmnl/Année

  • Taux d’intérêt sur la dette extérieure - Unités : Dmnl/Année

  • Taux d’échange officiel - Unités : Lcu/Usd

Variables d’initialisation

  • Réserves internationales brutes initiales - Unités : Usd

  • Dette intérieure publique initiale - Unités : Lcu

  • Dette extérieure publique initiale - Unités : Usd

  • Importation intitiale totale - Unités : Lcu/Année

Détails du modèle

L’accumulation de la dette publique est souvent une question cruciale pour les pays en développement. Par conséquent, la représentation de la dette publique doit être suffisamment précise pour capturer la dynamique fondamentale de l’accumulation de la dette et soutenir l’analyse de différentes stratégies d’endettement. Nous séparons la dette publique en dette intérieure et étrangère, mais pas plus. Les dettes intérieures et étrangères peuvent être divisées en plusieurs types de dettes différentes, en fonction, par exemple, du type ou de la nationalité de l’institution emprunteuse. Le niveau de détail à utiliser pour représenter la dette publique dépend de l’objectif particulier de l’analyse et de la mesure dans laquelle les différents types de dette sont homogènes et peuvent être traités utilement comme une seule entité. Il convient de noter qu’en agrégeant différents types de dette en une seule variable, il peut en résulter que le taux d’intérêt global est négatif. Cela peut se produire, par exemple, dans le cas où le gouvernement a un crédit important auprès des banques commerciales mais ne reçoit que peu ou pas d’intérêts sur celui-ci, et en même temps il a une dette plus petite auprès de la banque centrale, sur laquelle il paie des intérêts substantiels. Dans ce cas, la position nette de l’État serait positive, mais il devrait néanmoins payer des intérêts, d’où un taux d’intérêt négatif.

Notes et références

[1] Rodrik, D., (2006). The social cost of foreign exchange reserves, International Economic Journal, 20(3).